Bien que devenu indispensable sur le marché de l’immobilier, le secteur du diagnostic de performance énergétique peine à répondre à la demande grandissante.
Depuis l’annonce de la mesure Climat et résilience lancée par le gouvernement et obligeant les vendeurs de « passoires thermiques » à faire réaliser un audit énergétique, le secteur est d’autant plus en tension.
La solution : vers une nécessaire formation et un recrutement grande échelle.
Un problème de compétences uniformisées
Si les compétences en matière de diagnostic de performance énergétique deviennent de plus en plus standardisées, celles pour la réalisation d’un audit sont d’un autre bord.
En effet, elles font appel à des connaissances en matière d’économie de construction poussée pour déterminer in fine un chiffrage des travaux de rénovation énergétique. Or, aujourd’hui, la profession manque de formation.
C’est pourquoi les différentes structures encadrant la pratique ont milité pour un report de la mesure, initialement prévue pour le 1er septembre 2022 à avril 2023, le temps pour le secteur de s’organiser.
Vers un recrutement indispensable
Le secteur du diagnostic étant en plein essor car la demande étant de plus en plus forte, il doit recruter près de 2000 professionnels pour pouvoir répondre aux attentes du défi de rénovation énergétique du parc de logement français.
Là aussi, la profession s’organise et met en place un réseau de formation afin d’encadrer et de standardiser les pratiques pour offrir un service rigoureux et efficace sur un marché ouvert désormais à de nombreuses dérives d’incompétences. Un mal pour un bien pour l’évolution du secteur.